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ACCOMPAGNEMENT
RENDEZ-VOUS
Le fait qu’une infirmière auxiliaire, travailleuse autonome, accompagne une
personne pour un rendez-vous médical aide à un meilleur suivi de la santé
des patients qui sont à sa charge. Le monde médical est un travail d’équipe
où chaque professionnel de la santé est mis à profit pour le bien-être du
patient. Ce qui amène une meilleure compréhension, pour le client, du
jargon médical.
Mon travail, en tant qu’infirmière auxiliaire travailleuse
autonome, consiste d’accompagner un client, ou un membre de sa famille, de
son lieu de résidence à un rendez-vous médical, ou l’inverse tout en étant
ouvert aux questionnements du client ou du membre de la famille
accompagnée.
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Saviez-vous
que vous pouvez avoir un remboursement d'impôt pour vos soins de santé?
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SOINS À DOMICILE
Depuis la fin des années 1980, plusieurs mesures ont été
prises un peu partout au Canada afin d'accroître l'offre de soins à
domicile. Au Québec, ces soins sont principalement sous la responsabilité
des Centres locaux de services communautaires (CLSC). Depuis leur
création en 1972 et suite au processus de régionalisation démarré en 1991,
l'éventail de leurs responsabilités s'est largement étendu, au point,
qu’avec le manque de personnel, les CLSC ne suffisent plus à la tâche.
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Saviez-vous que la plupart des assurances collectives
couvrent les services de professionnel de la santé, en autre une
infirmière auxiliaire?
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De nouveaux défis sont à l’horizon pour les soins à
domicile. En autre, l’ajout d’infirmière auxiliaire à domicile. Depuis la
création de la loi 90, en 2003 qui délègue les techniques de soins, et cela
dans tous les corps de métier relié à la santé, l’infirmière auxiliaire est
maintenant autonome dans les soins qu’elle peut offrir à domicile dans la
mesure que les traitements sont prescrits par un médecin.
Bref, suite au manque de personnel à domicile, il est urgent
que l’on ouvre les portes des soins à domicile, et cela à tous les corps de
métier relié à la santé pour garder la dignité humaine des gens qui
nécessitent des soins sans engorger les urgences. C’est, en autre, une des
multitudes raisons qui m’ont amené à offrir mes services d’infirmière
auxiliaire pour les soins à domicile et en tant que travailleuse autonome.
Soins Palliatifs
 La
mort est tabou dans notre société, pourtant cela fait partie de la vie.
Depuis la nuit des temps un cérémonial est présent pour accompagner la dépouille
à son dernier repos, et cela, toutes religions confondues. Chaque rite et
pratique religieuse fait référence à la prière et à une célébration qui
rend hommage au mort.
L’approche en soins palliatives exige des interventions de
qualités particulières. La personne en phase terminale et ses proches
vivent des moments d’une grande intensité à travers les pertes et les
deuils qu’implique l’épreuve de la mort. Une écoute attentive des besoins
du client et de ses proches est essentielle pour accompagner en fin de vie.
Des soins optimaux doivent être offert pour le
confort du client.
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Des valeurs fondamentales accompagnent
les soins palliatifs :
1. La valeur
intrinsèque de chaque personne, comme individu unique;
2. La très grande
valeur de la vie et le caractère naturel de la mort;
3. La
qualité de vie telle que définie par la personne concernée, comme
l’élément moteur des soins;
4. La
dignité de chaque personne et son droit d’être soulagée, d’être respectée
dans son identité, son intégrité, son intimité et son autonomie;
5. La
maladie et le mourir comme une étape de vie où le potentiel de la
réalisation de chacun doit être soutenu et valorisé;
6. Le droit
pour tout patient d’être informé selon ses besoins et ses désirs sur tout
ce qui le concerne;
7. L’autorité
du patient de la divulgation à des tiers, de toute l’information le
concernant;
8. La
compassion des intervenants comme attitude essentielle à la présence, à
l’écoute et à l’action en communion à la souffrance d’un patient ou d’un
proche;
9. Le droit
à l’accessibilité des soins palliatifs à toute la population, sans aucune
discrimination;
10. La
solidarité devant la souffrance comme élément rassembleur d’une
communauté.
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Source : L’Association Québécoise de soins
palliatifs : Bulletin de l’AQSP Volume 9, no 1, Février 2001
En conclusion, les soins palliatifs, pour moi, sont une
expérience unique sur les Rapports Humains. La connivence engendrée entre
moi, le client et la famille est primordiale pour les derniers moments de
la personne soignée.
PRISE DE SIGNES
VITAUX
Les signes vitaux sont l’ensemble des manifestations de la vie. C’est ce
qui nous permet d’être fonctionnel dans nos
activités de tous les jours. Ce sont les indicateurs de l’état de santé
d’un individu. Quand les signes vitaux ne sont pas dans la normalité, le
corps réagit et on le ressent! Par exemple, lorsque l’on fait de la
température, on peut ressentir des frissons ou des tremblements avec
sensation de froid, une augmentation du pouls, pâleur  et
froideur de la peau, transpiration abondante et une augmentation de la
température peut amener à une possibilité de convulsion.
Premièrement, les signes vitaux fournissent des données
qu’on peut utiliser pour déterminer l’état de santé habituel d’un client
ainsi que sa réaction au stress physique et psychologique et aux
traitements médicaux.
Les signes vitaux se prennent sous différentes façons;
- Par la prise de température buccal,
rectal, axillaire ou tympanique.
- Par la prise de la tension artérielle qui est la
force exercée par le sang sur les parois des artères. Elle se mesure
normalement sur le bras mais, parfois aussi à la jambe.
- Par la prise du pouls qui est l’afflux sanguin
produit par la contraction du ventricule gauche du cœur. Ce sont les
battements des artères.
- Par la respiration qui est le phénomène par lequel
l’oxygène est absorbé et le gaz carbonique est rejeté. La respiration
permet les échanges gazeux entre les cellules et le milieu externe.
Deuxièmement, on peut aussi inclure dans les signes vitaux
la prise de la glycémie capillaire reliée à la maladie du diabète.
Le diabète est causé par un défaut de la sécrétion ou de l’action de
l’insuline, ce qui amène à un taux de sucre anormalement élevé dans le
sang. L’insuline est une hormone produite par le pancréas et elle agit comme
une clé pour permettre aux cellules d’utiliser le sucre provenant des
aliments que nous consommons.
Il y a trois types de diabète;
- Type 1
(diabète juvénile). Survient surtout dans l’enfance et
l’adolescence;
- Type 2
(diabète adulte). Survient surtout chez les gens de plus de
40ans;
- Gestationnel.
Survient durant la grossesse.
Troisièmement, l’examen des signes neurologiques complémente
la surveillance des signes vitaux chez un client présentant des problèmes
de conscience. L’évaluation neurologique de base comporte quatre types de
test :
- Stimuli par la parole;
- Stimuli par la douleur;
- Réflexes pupillaires;
- Évaluation de la fonction musculaire.
En terminant, suivre les changements de l’état de santé du
client par l’entremise des signes vitaux tout en faisant un suivi avec une
feuille des paramètres fondamentaux permet un meilleur suivi de son état de
santé et de diagnostiquer rapidement ce qui ne va pas dans la santé du
client.
De là l’importance d’avoir du personnel qualifié pour faire
ce suivi.
SOINS ET TRAITEMENTS SELON
ORDONNACE MÉDICALE DE VOTRE MÉDECIN
CHAMP DE PRATIQUE DE L’INFIRMIÈRE AUXILIAIRE
En vertu de l’article 37p) du Code des professions, le nouveau champ de
pratique de l’infirmière auxiliaire se lit comme suit :
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« Contribuer
à l’évaluation de l’état de santé d’une personne et à la réalisation du
plan de soins, prodiguer des soins et des traitements infirmiers et
médicaux dans le but de maintenir la santé, de la rétablir et de prévenir
la maladie et fournir des soins palliatifs.»
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Il ne faut pas oublier que l’infirmière auxiliaire peut non
seulement dispenser des soins et traitements en vertu du plan de soins (plan
thérapeutique infirmier) et du plan de traitement infirmier, mais qu’elle
peut aussi le faire en vertu d’une ordonnance médicale individuelle ou
collective, dans le cas où elle est appelée à travailler en étroite
collaboration avec le médecin.
En vertu de l’article 39.3 du Code des professions,
l’ordonnance est définie comme suit :
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« Le
terme “ordonnance” signifie une prescription donnée à un professionnel
par un médecin,
par un dentiste ou par un autre professionnel habileté par la loi, ayant
notamment pour objet
les médicaments, les traitements, les examens ou les soins à dispenser à
une personne ou à
un groupe de personnes, les circonstances dans lesquelles ils peuvent
l’être de même que
les contre-indications possibles. L’ordonnance peut être individuelle ou
collective ».
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Ainsi, selon la Loi médicale, le médecin peut :
- Prescrire les examens diagnostiques ;
- Prescrire les médicaments et autres substances ;
- Prescrire les traitements.
Le plan de traitement infirmier est déterminé par
l’infirmière en vertu d’une activité réservée qui lui est reconnue par la
Loi sur les infirmières et les infirmiers. L’article 36 7o se lit comme
suit :
« Déterminer le plan de traitement infirmier relié aux plaies et aux
altérations de la peau et des téguments… » L’exécution de la
prescription médicale ou du plan de traitement infirmier peut être confiée
à un autre professionnel, y compris une infirmière auxiliaire, en
autant que cela soit conforme avec ses activités réservées.
De plus, le professionnel qui prescrit ou détermine le plan
de traitement ne peut voir sa responsabilité engagée par le professionnel
qui l’exécute, sauf s’il participe lui-même à sa réalisation ou s’il a
commis une erreur dans sa détermination.
Source : O.I.IA.Q. : La capacité légale de
l’infirmière auxiliaire Champ de pratique et activités réservées en
vertu de la loi 90, mai 2004
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